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Coïncidences ?!

Nov 2006

Je me réveille en pensant très fort à toi comme chaque jour. Je sens ta présence, je me dis que tu dois être heureux de nous savoir tous les trois ensemble ; je suis avec les enfants dans la maison ce matin. Je me lève, ils dorment encore. J’ouvre à la lueur du ciel qui se teinte de rose et de bleu avant le lever du soleil, je voudrais assister à ce retour du jour mais il est encore trop tôt pour voir le soleil. J’y reviens sans succès à deux reprises. Je voudrais te voir, je voudrais des signes, je déjeune en mettant une chaise à ta disposition puis je me mets dans le canapé pour attendre le réveil de nos petits en lisant.

 

« Les signes, coïncidences et clins d’œil du hasard, comme des balises sur un océan d’énergie invisible, dialoguent sans cesse avec notre réalité visible. » Cette phrase est là devant moi couchée dans ’’Dis-moi si je m’approche’’ d’A. Lipschitz.

Quelques mots plus loin, je suis prise par l’envie irrésistible de poser le livre, de me lever sans savoir pourquoi et de m’asseoir face à la baie vitrée. Je m’exécute pensant que j’ai sûrement besoin d’un moment de méditation. J’ai oublié le soleil.

 

J’entends aussitôt dans ma tête quelques mesures et les paroles d’une chanson connue de F.Cabrel « …des ponts entre nous et le ciel et nous les traversons à chaque fois qu’elle… je l’aime à mourir ». J’ai à peine le temps de me demander pourquoi j’entends ces vers que le soleil se lève et m’éclabousse de sa lumière. « Merci merci ! C’est magique, je t’adore ! »

Notre fille se lève aussitôt et je n’ai pas besoin de plus. Ce moment, cet enchaînement, n’aura duré que quelques minutes. Le message est énorme. Merci !

Mon cœur déborde d’amour pour toi toute la matinée.

« Je t’aime comme un ange aime ses plumes !»                    Pierre

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